Pendant longtemps, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) a été considérée comme une démarche facultative, voire cosmétique, par de nombreux acteurs du BTP. Mais ce temps est révolu.
Le manque d'information est l’un des premiers facteurs de rejet des chantiers par les riverains. Trop souvent, les projets d’aménagement ou de voirie débutent sans qu’un effort réel de communication n’ait été anticipé. Pourtant, l’absence de dialogue n’est jamais neutre : elle génère des incompréhensions, des rumeurs, et parfois même des mobilisations citoyennes contre le projet.
Lorsqu’un chantier suscite la colère des habitants, la réaction immédiate consiste souvent à pointer du doigt les riverains trop exigeants ou les commerçants mécontents. Mais si la véritable faille venait en amont, du pilotage même du projet? Trop de démarches d’acceptabilité sont encore pensées à la fin, comme un complément au lieu d’être intégrées dès la conception.
Les panneaux de chantier ont longtemps été le principal moyen d’informer le public. Mais aujourd’hui, ils ne répondent plus aux attentes d’une population mobile, connectée et habituée à des services accessibles à tout moment. Trop statiques, rarement mis à jour, peu détaillés, ils laissent souvent les riverains dans l’ignorance face à des travauxqui bouleversent leur quotidien.
Les conflits entre riverains et acteurs des travaux publics sont l’un des principaux freins à l’acceptabilité des chantiers. Nuisances, manque d'information, sentiment d’exclusion : la plupart de ces tensions trouvent leur origine dans une communication défaillante ou tardive. Pourtant, ces situations peuvent être anticipées et désamorcées grâce à des outils adaptés.
Les travaux publics transforment l’espace commun. Pour qu’ils soient acceptés – voire soutenus – par les riverains, encore faut-il répondre à leurs attentes fondamentales. Quelles sont-elles ? Retour sur les cinq besoins les plus fréquents exprimés lors des concertations ou enquêtes de terrain.
Les commerçants de proximité sont parmi les plus impactés lors de chantiers en centre-ville. Fermeture de rue, baisse de fréquentation, bruit, perte de visibilité : les travaux peuvent fragiliser durablement leur activité. Pourtant, la manière dont on communique avec eux peut tout changer.
Aujourd’hui, les citoyens attendent des informations en temps réel, personnalisées et faciles d’accès. Dans le contexte des travaux publics, cela signifie repenser la communication traditionnelle pour intégrer pleinement les outils numériques. Mais lesquels sont les plus efficaces ?
Les projets d’aménagement ou de travaux publics suscitent parfois un rejet fort de la part des habitants. Ce phénomène, que l’on observe autant en milieu urbain que rural, n’est pas toujours lié à la nature du chantier lui-même. Le vrai problème réside souvent dans la communication – ou plutôt, son absence.